Reconnaître les symptômes du cancer du côlon qui sont SIMILAIRES au syndrome du côlon irritable

Des malaises tels que des ballonnements abdominaux, des troubles du transit intestinal (diarrhée ou constipation), des douleurs persistantes ou la présence de sang dans les selles sont souvent considérés comme des symptômes mineurs. Dans de nombreux cas, ils sont liés au syndrome du côlon irritable, une affection fonctionnelle du système digestif.
Certains troubles gastro-intestinaux présentent des signes similaires, ce qui peut rendre leur identification précoce difficile. C'est le cas du cancer du côlon, une maladie potentiellement mortelle qui, à ses débuts, peut présenter des symptômes presque identiques à ceux du syndrome du côlon irritable (SCI). Cette similitude peut entraîner des erreurs de diagnostic ou des retards de détection, ce qui représente un risque important pour la santé du patient.

Le syndrome du côlon irritable et le cancer colorectal peuvent tous deux provoquer :
- Douleurs ou inconforts abdominaux persistants
- Modifications des habitudes intestinales (diarrhée, constipation ou alternance entre les deux)
- Sensation d'évacuation incomplète
- Gonflement ou distension abdominale
- Gaz fréquents
Ces signes, bien que courants et parfois considérés comme mineurs, ne doivent pas être ignorés, surtout s’ils surviennent de manière continue ou s’aggravent avec le temps.
Signes avant-coureurs : ce qui pourrait suggérer quelque chose de plus graveMalgré les similitudes, certains symptômes, présents seuls ou en parallèle des symptômes mentionnés ci-dessus, nécessitent une évaluation plus approfondie, car ils peuvent indiquer un cancer du côlon. Parmi ceux-ci, on peut citer :
- Présence de sang dans les selles (visible ou détectée par des tests)
- Perte de poids inexpliquée
- Fatigue constante sans cause apparente
- Anémie (notamment due à une carence en fer)
- Douleur abdominale persistante qui ne s'améliore pas avec les traitements courants
Le syndrome du côlon irritable est une affection fonctionnelle du système digestif qui n'entraîne pas de lésions structurelles , mais peut altérer considérablement la qualité de vie du patient. Son diagnostic repose généralement sur l'exclusion d'autres maladies, ce qui peut parfois conduire à omettre des examens plus approfondis si les symptômes semblent « courants ».
Le cancer du côlon, en revanche, est une maladie progressive qui se développe souvent sans présenter d’inconfort évident à ses débuts. Par conséquent, lorsque les symptômes apparaissent enfin, ils peuvent déjà être à un stade plus avancé.

Les spécialistes de la santé digestive recommandent de consulter un médecin si les symptômes persistent plus de deux ou trois semaines sans amélioration, ou si les traitements traditionnels du syndrome du côlon irritable sont inefficaces. Insister sur des examens complémentaires, comme une coloscopie, peut être essentiel pour un diagnostic précoce.
Cette procédure permet une visualisation directe de l'intérieur du côlon et détecter des polypes ou des lésions suspectes qui pourraient se transformer en cancer si elles ne sont pas traitées à temps. Une détection précoce augmente considérablement les chances de succès du traitement.
À LIRE : Attention ! Voici la durée de conservation des tortillas au réfrigérateur. Prévention et facteurs de risqueLe risque de développer un cancer du côlon peut être augmenté par des facteurs tels que :
- Âge supérieur à 45 ans
- Antécédents familiaux de cancer colorectal
- Régime riche en viandes transformées et pauvre en fibres
- Mode de vie sédentaire
- Consommation d'alcool et de tabac
- Surpoids ou obésité
Bien que le cancer du côlon et le syndrome du côlon irritable puissent se manifester de manière similaire, il est essentiel de prêter attention aux symptômes persistants ou inhabituels. En cas de doute, consulter un deuxième avis médical et subir des examens spécialisés peut faire la différence entre un traitement précoce et un diagnostic tardif. En matière de santé intestinale, la prévention et des soins rapides sont essentiels.
Ne normalisez pas des symptômes qui ne disparaissent pas avec le temps. Si l'inconfort persiste et que les traitements habituels ne sont pas efficaces, il est essentiel de demander des examens plus spécifiques et de ne pas se contenter d'un diagnostic initial.
LIRE : Quels sont les symptômes de la dengue ?« Si vous ressentez des symptômes digestifs depuis des semaines ou des mois et que les traitements ne fonctionnent pas, demandez des examens. Il ne s'agit pas uniquement du syndrome du côlon irritable. Le cancer colorectal peut sembler banal, mais il est silencieux et mortel s'il n'est pas détecté tôt », a conclu le spécialiste.
BB
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