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Deux cas autochtones du virus du Nil occidental détectés en Ile-de-France, une première

Deux cas autochtones du virus du Nil occidental détectés en Ile-de-France, une première
Le virus West Nile est transmis par le moustique Culex. (Photo by Martin LELIEVRE / AFP)

Le virus West Nile est transmis par le moustique Culex. (Photo by Martin LELIEVRE / AFP) MARTIN LELIEVRE / AFP

Pour la première fois, des cas autochtones de fièvre du Nil occidental aussi appelée fièvre West Nile, transmise par les moustiques, ont été observés en Île-de-France, ont annoncé les autorités sanitaires, ce mercredi 13 août. En parallèle, les foyers de chikungunya se multiplient en Hexagone à un niveau particulièrement élevé.

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« Deux cas autochtones d’infection par le virus du Nil occidental West Nile virus ont été détectés chez des personnes résidant en Seine-Saint-Denis », résume l’agence régionale de santé d’Île-de-France dans un communiqué. « Il s’agit des premières identifications de transmission locale vectorielle du virus West Nile en Île-de-France. »

Ce virus se transmet via des piqûres de moustiques. Mais, contrairement au chikungunya ou à la dengue, ce n’est pas le moustique tigre qui est en cause, mais le moustique Culex, bien plus répandu en Hexagone.

Des cas autochtones dans le sud de la France

Autre différence avec ces deux autres maladies, la fièvre du Nil occidental n’est pas transmise depuis un humain à l’autre par le moustique, mais depuis un oiseau infecté, que l’insecte pique.

L’infection est généralement sans symptôme, mais dans environ un cinquième des cas elle donne lieu à un état grippal. Dans moins de 1 % des cas, de graves complications peuvent apparaître, entraînant parfois la mort.

Des cas autochtones, qui résultent d’une contamination sur place, ont déjà été signalés en Hexagone les années précédentes – une quarantaine en 2024 – mais jamais aussi au nord.

Cet été, à part les deux cas franciliens, cinq autres cas autochtones ont été enregistrés dans le sud, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, a précisé l’agence nationale Santé publique France dans un autre bilan, publié ce mercredi.

Multiplication des foyers de chikungunya et de dengue

Santé publique France continue par ailleurs à suivre chaque semaine l’évolution des cas autochtones de chikungunya en Hexagone. Ils sont cet été à un niveau particulièrement élevés, après une épidémie à La Réunion qui a facilité l’importation du virus. Désormais, « 23 épisodes de chikungunya totalisant 115 cas (avec) 1 à 23 cas par épisode » ont été comptabilisés en Hexagone, selon Santé publique France, précisant que six de ces épisodes sont clos. La semaine précédente, le bilan s’inscrivait à 16 foyers pour 63 cas, un niveau déjà record.

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Pour ce qui est de la dengue, six foyers ont été recensés pour un total de onze cas. La semaine précédente, le bilan se montait à cinq foyers pour neuf cas.

La transmission de la dengue et du chikungunya en Hexagone est une conséquence de l’implantation du moustique tigre. Celui-ci était encore absent de l’Hexagone voici quelques décennies, mais il s’y est désormais largement installé, sur fond de réchauffement climatique.

Par Le Nouvel Obs avec AFP

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